Le gouvernement américain inciterait ardemment ses alliés à freiner leurs exportations de technologies liées aux semi-conducteurs dans un effort destiné à empêcher la Chine de développer ses propres composants.

Bloomberg rapporte que l’administration Biden fait pression sur les Pays-Bas, l’Allemagne, la Corée du Sud et le Japon pour durcir les conditions d’exportations de puces en Chine dans le cadre d’un effort destiné à supprimer certaines lacunes réglementaires grâce auxquelles Beijing continue à se fournir.

Bloomberg affirme que les États-Unis ont demandé aux Pays-Bas que la société néerlandaise ASML cesse de réparer les équipements de production fournis à la Chine avant les restrictions. Washington pousse en outre le Japon à limiter ses exportations de produits chimiques spécialisés.

L’agence de presse mentionne toutefois les réticences de certains pays et remarque que certains veulent examiner l’impact des restrictions en cours avant de prendre de nouvelles mesures.

L’agence note que le Japon et les Pays-Bas hébergent plusieurs importants spécialistes des équipements de fabrication de semi-conducteurs et qu’ils ont accepté d’imposer des restrictions à l’export en 2023.

Les États-Unis chercheraient par ailleurs à inciter l’Allemagne et la Corée du Sud à s’associer à l’embargo.

Bloomberg ajoute que Washington voudrait signer de nouveaux accords avec des industriels du secteur avant le sommet du G7 prévu en juin.

Le mois dernier, les Américains ont annoncé leur intention d’investir 5 milliards de dollars supplémentaires dans la R&D liée aux semi-conducteurs.