Le groupe Vivendi a précisé le 16 mars dans un communiqué qu’il « va regarder avec un esprit d’ouverture les commentaires d’Elliott, hedge fund bien connu pour ses initiatives court-termistes et qui détient 3 % du capital de Telecom Italia auxquels s’ajouteraient des instruments financiers dont la nature exacte n’est pas connu. »

Le groupe de médias, premier actionnaire de Telecom Italia avec près de 25 % du capital, continue de soutenir la stratégie à long terme dévoilée par l’opérateur ces derniers jours.

« Il n’est pas sûr que le projet de démantèlement et de déstabilisation de l’équipe crée de la valeur alors que le plan industriel proposé par Amos Genish (nommé récemment et internationalement reconnu) et ses équipes est solide et prometteur, continue le communiqué. Les actions entreprises au cours des derniers trimestres ont déjà porté leurs fruits et ont été bien accueillies par les investisseurs. »

Vivendi concède cependant à Reuters que le groupe serait prêt à étudier toutes initiative soutenue par les actionnaires qui serait susceptible de générer une hausse à court terme du prix de l’action Telecom Italia.

Reuters précise par ailleurs qu’Arnaud de Puyfontaine, pdg de Vivendi, pourrait suspendre ses pouvoirs exécutifs dans Telecom Italia tant que le débat avec Elliott Management est en cours.

Telecom Italia a indiqué le 15 mars qu’Elliott Management et The Liverpool Limited Partnership ont demandé de porter à l’ordre du jour de l’assemblée générale annuelle ds actionnaires fixée au 24 avril le remplacement de six directeurs, dont Arnaud de Puyfontaine.