Face à la montée en puissance Chinoise dans le marché mondial des télécoms, la Corée du Sud et la Commission Européenne ont signé un accord d’assistance mutuelle destiné à préserver leurs parts respectives du futur marché 5G.
En plus de chercher ensemble une définition mondiale de la 5G, l’Europe et la Corée du Sud vont travailler sur la recherche : un appel coordonné sur les propositions de projets de recherche sera lancé en 2016, selon la CE. En attendant l’association qui gère l’infrastructure 5G de de la Corée signera un protocole d’accord avec son homologue en Europe, qui compte Alcatel-Lucent, Ericsson, Nokia, Orange, Deutsche Telekom and Telefonica comme memùbres.
Les enjeux économiques sont gigantesques : « Une fois en place, la 5G deviendra le nouveau moteur de l’économie et de la société numériques. L’Europe et la Corée en sont bien conscientes. C’est la première fois que des pouvoirs publics unissent ainsi leurs forces, avec le soutien du secteur privé, pour faire progresser le processus de normalisation », souligne ainsi Neelie Kroes, commissaire européenne chargée de la société numérique.
L’UE a annoncé en décembre l’investissement de 700 millions d’euros sur des programmes 5G pendant sur une durée de sept ans, dans le cadre du programme Horizon 2020. En février, la commission a annoncé que le secteur privé européen rajoutera jusqu’à 5 fois plus pour amener le pactole à plus de 3 milliards d’euros. Et la Corée du Sud investira tout autant, sinon plus. Le Ministry of Science, ICT and Future Planning de Séoul a d’ores et déjà annoncé en janvier 2014 un projet visant à la mise en place d’essais de services 5G avant la fin de 2017, suivis par le lancement des services 5G commerciaux pour 2020 pour un montant total de 1,6 trillions de Won (1,5 milliards de dollars US) partagé entre le gouvernement et le secteur privé, selon l’ambassade de suisse en Corée du Sud.
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