Le jour même où la Maison Blanche mettant à exécution sa menace de mettre en place de nouveaux droits de douane, la Chine a décidé d’ouvrir une enquête portant sur de possibles violations de la réglementation antitrust par Google, rapporte le South China Morning Post.

L’Administration Nationale pour la Régulation des Marchés (State Administration for Market Regulation, ou SAMR) s’est bornée à publier sur son site une simple ligne mentionnant l’ouverture d’investigations visant à vérifier si le géant des moteurs de recherche a violé la réglementation anti-monopole chinoise, précise le journal.

A noter que Google ne propose plus son moteur de recherche en Chine depuis 2010.

A la mi-décembre, quelques jours avant la mise en application par Washington de nouvelles restrictions à l’exportation de processeurs avancés en Chine, la SAMR a lancé une enquête sur Nvidia, également accusé de violation de la réglementation anti-monopole.

En représailles immédiates contre la mise en place de droits de douane par les États-Unis (reportée depuis par Donald Trump), Doug Ford, Premier ministre de la province canadienne d’Ontario, a annoncé quant à lui l’annulation de l’accord d’un montant 68,5 millions de dollars américains signé avec Starlink, opérateur de services spatiaux contrôlé par SpaceX, société d’Elon Musk.

« L’Ontario ne fera pas d’affaires avec des gens décidés à détruire notre économie », a justifié Doug Ford.