La Commission européenne (CE) lance une initiative destinée à assurer la liaison entre un réseau d’investisseurs pesant plus de 90 milliards d’euros et les start-ups du secteur tech.

Le programme intitulé Trusted Investors Network (TIN, ou Réseau d’Investisseurs de Confiance en Français) doit attirer les investisseurs qui cherchent à co-investir dans les « technologies profondes » au sein de l’Union européenne (UE).

Selon le communiqué de la CE, le premier groupe associé au TIN « comprend 71 investisseurs de toute l’Europe, y compris des fonds de capital-risque, des banques d’investissement publiques, des fondations et des fonds de capital-risque d’entreprise ».

Les capitaux apportés par ces investisseurs vont s’ajouter aux enveloppes distribuées par le fonds du Conseil européen de l’innovation (CEI), qui fait partie du programme de recherche et d’innovation de l’UE, Horizon Europe.

L’argent doit être utilisé pour soutenir les start-ups dans le cadre du Scaling Club du CEI qui rassemble plus de 120 entreprises travaillant dans des secteurs aussi différents que les biotechnologies, l’agriculture, l’industrie alimentaire, les carburants propres et l’hydrogène ou le stockage de l’énergie.

La CE précise que les start-ups ont déjà levé collectivement plus de 73 millions d’euros à cette date et que d’autres tours de financement sont en préparation.

Le fonds du CEI a déjà investi près d’un milliard d’euros dans 251 jeunes pousses européennes prometteuses et généré plus de 4 milliards d’euros de co-investissements consentis par environ 1 000 investisseurs.

La CE espère que le TIN « renforcera encore ces co-investissements et permettra aux entreprises dans des domaines technologiques critiques d’accéder à des investissements plus importants nécessaires pour être compétitives à l’échelle mondiale ».

« En unissant nos forces au capital-risque, nous répondons aux défis urgents exposés dans le rapport Draghi, qui appellent à une action audacieuse pour garantir la compétitivité de l’Europe dans les technologies critiques », assure Iliana Ivanova, commissaire à l’innovation, à la recherche, à la culture, à l’éducation et à la jeunesse.