AST SpaceMobile a achevé la construction de ses cinq premiers satellites. Ils devraient être livrés sur le site de lancement pendant la première semaine d’août en vue d’un tir pendant une fenêtre d’une semaine ouverte en septembre.

Abel Avellan, président du conseil d’administration et pdg d’AST, précise que les cinq satellites Bluebird sont élaborés à partir des tests réussis avec le satellite BlueWalker 3 déjà en orbite.

Aux États-Unis, les nouveaux satellites utiliseront le spectre de 850 MHz de Verizon et AT&T, compatible avec les smartphones standards actuels pour un service « direct-to-device ».

Abel Avellan ajoute que les satellites Bluebird fourniront un service non-continu sur tout le territoire américain par le biais de plus de 5 600 cellules sur spectre en bandes basses.

Les satellites Bluebird disposent en principe d’une capacité de traitement de bande passante multipliée par dix par rapport au BlueWalker 3.

« Achever la fabrication, l’assemblage et les tests environnementaux de ces satellites représente un pas important dans notre mission visant à réduire la fracture numérique et offrir des connexions à ceux qui en ont le plus besoin », assure Abel Avellan.

Les satellites, dotés d’antennes de  communications d’une surface de 64,4 m², vont être envoyés au site de Cape Canaveral (Floride) pour être placés directement sur orbite par une fusée Falcon 9 de SpaceX.

Les dates de la fenêtre de tir n’ont pas été communiquées.

AST SpaceMobile avait prévu originellement un lancement au premier trimestre 2024 mais Abel Avellan avait annoncé en mai que la livraison au site de tir serait reportée entre juillet et août, avec mise sur orbite dans la foulée.

Avec l’arrivée en orbite d’AST SpaceMobile, la course spatiale à la téléphonie « direct-to-device » va prendre un nouvel élan, T-Mobile US et Apple prévoyant eux-aussi de proposer différents services dans les mois qui viennent.

AST SpaceMobile est soutenu financièrement par AT&T, Verizon, Google et Vodafone Group.