Vivendi aurait proposé selon Reuters la nomination de Luciano Carta, l’ex-président du groupe italien d’armement Leonardo, au conseil d’administration de Telecom Italia, où le l’actionnaire français de l’opérateur n’est plus représenté depuis le départ de son pdg Arnaud de Puyfontaine en janvier.
Cette possible nomination intervient alors que les tensions réapparaissent entre Telecom Italia et Vivendi, son premier actionnaire, à propos du plan de l’opérateur de revendre ses activités fixes au profit de ses activités mobiles.
La candidature de Luciano Carta, si elle est confirmée, doit être examinée par un comité puis par le conseil lui-même, dont la prochaine réunion est prévue le 22 juin.
Après avoir entretenu des relations tumultueuses, Vivendi et Telecom Italia s’étaient apparemment réconciliés pendant quelques mois, trêve qui semble déjà appartenir au passé.
En janvier, Arnaud de Puyfontaine a quitté le conseil d’administration dans l’intention déclarée de vouer ses efforts à concevoir un plan de croissance pour l’opérateur depuis son fauteuil de pdg de Vivendi. Ce départ est intervenu deux mois après celui de Frank Cadoret, autre représentant du groupe français.
Reuters rapporte que le groupe français, qui détient environ 24 % du capital de l’opérateur italien, a des doutes sur le plan de restructuration défendu par le pdg de Telecom Italia, Pietro Labriola.
Le plan de Pietro Labriola prévoit la vente de Netco, une structure séparée qui combine les activités fixes de Telecom Italia et de l’opérateur de câbles sous-marins Sparkle.
En dépit des réticences de Vivendi, une vente pourrait intervenir après le retrait cette semaine de la candidature au rachat présentée par le fonds de financement
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