Meta Platforms va continuer à recourir à des vérificateurs d’informations tiers sur Instagram, Facebook et Threads dans le reste du monde après avoir mis fin au programme aux Etats-Unis.

Présent au Forum économique mondial de Davos, Nicola Mendelsohn, directrice commerciale mondiale de Meta Platforms, a assuré à Bloomberg Television que les procédures de vérification des faits étaient maintenues ailleurs dans le monde pendant que le groupe évalue l’impact de leur suppression aux États-Unis.

« Nous allons voir comment ça se passe au fil des années, a expliqué Nicola Mendelsohn. Donc, rien ne change pour le moment dans le reste du monde, nous continuons à y travailler avec des fact-checkers. »

Le géant de la tech a récemment remplacé son système de vérification des faits sur ses plateformes de médias sociaux par un système de notation établi par les utilisateurs eux-mêmes. Mark Zuckerberg a justifié la décision en critiquant la supposée partialité politique des fact-checkers.

Le problème est que l’adoption de législations internationales plus strictes rendent un tel revirement difficile. Le Règlement sur les services numériques (Digital Services Act, DSA) de l’Union européenne prévoit en particulier de fortes amendes en cas de défaillance dans la lutte contre la désinformation politique.