Meta Platforms va développer une nouvelle technologie d’IA spécifiquement destinée au marché européen, de façon à mieux refléter les spécificités linguistiques et géographiques du Vieux Continent.

Dans un communiqué, Stefano Fratta, global engagement director chez Meta, explique que ce nouveau développement suit ceux déjà proposés par d’autres sociétés comme Google et OpenAI, qui font appel à des données spécifiquement générées par les Européens pour entraîner les modèles d’IA.

Stefano Fratta affirme que les données obtenues dans l’Union Européenne (UE) ont été sourcées auprès de personnes qui ont choisi de partager du contenu sur Instagram et Facebook – posts publics, commentaires ou photos légendées.

Meta assure ne pas utiliser de messages privés pour entraîner ses modèles, ni conserver une base de donnée contenant les informations associées à un individu, le modèle n’étant pas conçu pour identifier des personnes précises.

« Nos modèles sont plutôt élaborés en analysant les informations communiquées par les gens pour identifier des motifs répétés (patterns), pour comprendre par exemple des tournures de phrases en langage familier ou des références locales », précise Stefano Fratta.

Meta a annoncé le mois dernier aux utilisateurs de ses services en Amérique et dans l’UE son intention d’utiliser les informations publiquement partagées sur Instagram et Facebook pour développer et améliorer ses modèles d’IA.

Stefano Fratta voit dans l’Europe une des régions les plus influentes du monde, tout à fait à même en tout cas de devenir leader en matière d’innovation, bien qu’il reste des questions à régler sur son implication dans le secteur de l’IA.

« Nous vivons l’un des moments technologiques les plus excitants d’une génération, quand les percées se produisent sous nos yeux et que les possibilités sont infinies, conclut Stefano Fratta. Et chez Meta, nous voulons que les Européens en soient. »