Lynk Global a passé un accord de fusion avec Slam, une société d’acquisition à vocation spécifique (SAVS). L’opération vise à redonner de la marge financière à l’opérateur de satellites, affecté par une série de retards qui empêchent le lancement de son service de téléphonie mobile directe.
L’ensemble Lynk Global et Slam devrait peser autour de 800 millions de dollars, avec une fusion bouclée en principe au deuxième semestre. Les conseils d’administration des deux entreprises ont approuvé l’opération qui doit donner naissance à une nouvelle société baptisée Lynk Global Holdings, cotée au Nasdaq.
Pour le pdg de Lynk Global, Charles Miller, cette fusion met l’opérateur en bonne position pour lever des capitaux à travers plusieurs canaux possibles.
Lynk Global indique son intention de faire appel au spécialiste des services financiers BTIG pour lever des capitaux additionnels avant la fusion.
Les SAVS « font toujours face à des taux de rachat élevés » et le marché passé entre Lynk Global et Slam « ne semble pas différent », d’où l’accord avec BTIG, explique à Mobile World Live Caleb Henry, directeur de recherches au cabinet Quilty Space, spécialisé dans les études financières portant sur l’espace.
Lynk Global précise que les fonds serviraient à financer une constellation de satellites en orbite basse. L’opérateur dispose actuellement de 3 satellites en opération mais ambitionne d’en avoir jusqu’à 50 avant la fin de l’année.
Lynk Global et son concurrent AST SpaceMobile ont respectivement revendiqué en 2023 le premier appel direct entre téléphones mobiles standards jamais réalisé via satellite.
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