Suite à un article du quotidien de Nairobi The Standard, la Communications Authority of Kenya (CAK) dément avoir vendu à Jamii Telecom pour 100 000 shillings kényans (moins de 1 000 dollars US) une licence 4G d’une valeur de 2,5 milliards de shillings (24 millions de dollars), tout en omettant de facturer à l’opérateur des frais d’un montant équivalent.
Dans le cadre d’une conférence de presse, le régulateur a assuré n’avoir renoncé à aucun paiement et que Jamii Telecom avait seulement reçu une licence d’essai de un an. Le Président de la Communications Authority, Ngene Gituku, a refusé cependant de donner d’autres explications avant la tenue d’une réunion spéciale du conseil de la CAK à ce sujet.
Dans un encart publicitaire, Jamii Telecom a assuré avoir payé tous les frais nécessaires, ajoutant que les articles publiés dans la presse résultaient de la volonté des opérateurs dominants de « protéger leur domination monopolistique ».
Le quotidien The Daily Nation avait notamment déjà accusé le régulateur d’avoir « fait cadeau » d’une licence à l’opérateur.
Selon l’article, les opérateurs concurrents se sont plaints auprès du directeur général de la CAK, Francis Wangusi, contestant l’opération et réclamant des explications sur le fait que la licence associée à la bande des 700 MHz n’avait pas été mise aux enchères.
Ces mois derniers, la CAK a lancé des enquêtes pour étudier de nouveaux moyens de développer la concurrence dans le secteur des télécoms et des finances.
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