L’Arcep, organisme de régulation français des télécoms, a confirmé que les quatre grands opérateurs domestiques vont participer à la mise aux enchères programmée de fréquences 4G.
Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR ont satisfait apparemment à toutes les conditions requises avant la date limite. Ce qui va permettre au régulateur d’examiner les dossiers.
La vente, annoncée en juin dernier, va porter sur le spectre 700 MHz destiné à la 4G, libéré par les diffuseurs de télévision.
Dans un communiqué, l’Arcep a indiqué qu’elle allait publier une liste de candidats susceptibles de participer « d’ici un mois », avant de lancer le processus d’enchères en novembre, les licences étant distribuées à la fin de l’année.
Six blocs de 2 fois 5MHz sont offerts, un opérateur n’étant pas susceptible d’en acquérir plus de trois au total. Les opérateurs ne pourront pas non plus détenir plus de 2 fois 30MHz de spectre basse fréquence au total, sur les bandes 700MHz, 800MHz et 900MHz combinées, selon les règles publiées en juillet.
L’enchère minimum pour un bloc est fixée à 416 millions d’euros pièce, la France espérant retirer au moins 2,5 milliards de la vente.
L’Arcep espère que l’affaire se déroulera de façon plus sereine que pour quelques unes des ventes déjà réalisées en Europe cette année.
L’Allemagne, qui a également mis en vente de la bande 700MHz pour la première fois, a vécu plus de deux semaines de surenchère acharnée de la part des opérateurs, pour finalement récolter 5,08 milliards.
En Pologne, pendant ce temps, les enchères 4G, toujours en cours depuis février, ont fait l’objet de controverses après que le gouvernement ait approuvé un plan pour fixer un terme à l’opération. La proposition s’est attiré l’opposition formelle de la part des opérateurs, attachés aux règles préétablies.
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